Les couches jetables écologiques
Nous étions certes partis pour fonctionner avec des couches lavables (je reviendrai là dessus en détail par la suite !). Mais je n’avais pas investi dans un jeu complet en taille S, donc il me fallait compléter en jetables. Et dans l’été, on a fait une pause car mon fils devenait trop grand pour la taille S, mais les tailles uniques que j’avais achetées ne lui allaient pas encore. Passer provisoirement en jetables évitait de transporter en vacances des couches trop grandes… Nous avons donc essayé plusieurs sortes de jetables.
Pourquoi des jetables écologiques uniquement ? Parce qu'une couche jetable non-écologique met entre 250 et 500 ans à se biodégrader. On compte en général trois générations par siècle. Donc si vous ne voulez pas que vos descendants maudissent leurs ancêtres parce que, sept à quinze générations plus tard, ils vivent toujours dans les couches de leurs aïeuls, songez aux solutions vertes !
La bonne nouvelle, c’est que toutes celles que j’ai essayées ont fait le job. J’ai mis plus ou moins de temps à me faire à chacune, mais je n’ai pas grand chose à redire sur leur capacité d’absorption. Comparées au Pampers que j’ai utilisées à la maternité (qui proposait un « pack » aux jeunes maman), elles sont tout à fait à la hauteur.
Nb : ici, je ne prends en compte que les critères absorption et commodité d’utilisation. Je ne me suis pas penchée sur leur qualité plus ou moins écologique ; je ne fais pas non plus rentrer le prix dans la balance. Je ne les ai achetées qu’en dépannage, dans des commerces différents (donc difficile de comparer les prix) et en prenant ce que je trouvais (jamais de choix !). Pour une utilisation prolongée, il faudrait ajouter ces deux critères, bien entendu.
BioNature :
Des trois marques essayées, c’est celle qui m’a le moins plu. Je trouve le système d’attache peu pratique, car les rabats latéraux ne peuvent se coller que sur une bande assez étroite. Pour les ajuster sur mon fils, j’étais obligée de serrer beaucoup, et de coller tout cela un peu de biais pour que cela tienne… Bref c’était un peu bidouillé.
J’ai eu des problèmes de fuite avec ces couches, surtout au début de leur utilisation ; peut-être parce que je n’avais pas encore pris le coup de main pour les fermer sur bébé. En tout cas, un peu échaudée, j’avais tendance à le changer plus souvent avec cette marque, de peur d’un nouvel accident…
Au choix, ce n’est pas celle que j’achèterai en priorité.
Moltex :
Je les ai trouvées très simples d’utilisation : faciles à ajuster et réajuster, bien absorbantes, pas de fuites particulières à signaler. Tout à fait compétitives par rapport aux Pampers sur le plan pratique ! D’après ce que je lis sur les emballages, ce seraient aussi les moins écologiques des trois testées.
Douce Nature :
Très fiables, je les trouve très convaincantes à l’usage.Là aussi, je ne vois pas en quoi Pampers ferait mieux. Elles ont quand même un défaut : la bande collante n’est guère repositionnable. Elle se décolle si on y va tout doucement (si bébé gigote beaucoup, c’est parfois compliqué), mais le mieux est de ne pas se rater quand on la met. La marque explique avoir fait ce choix pour minimiser les éléments non-compostables de la couche, qui semble par ailleurs très bonne sur le plan écologique ; cela vaut donc la peine de se faire la main ! Pour l’enlever, il faut déchirer les attaches latérales ; donc pour jauger le niveau de saleté de la couche, pas moyen d’ouvrir : il faut regarder sur les côtés.
Résultat de ce mini ban d’essai : c’est Douce Nature qui a ma préférence. Ces couches me semblent fiables d’un point de vue écologique, et je n'ai rien à redire côté absorption.