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"Une vie à elle"
30 juillet 2014

La quête de la dive poussette

Voilà un sujet qui m’a pris du temps (et la tête…) pendant ma grossesse : quelle poussette pour mon futur trésor ? Je suis passée par une longue série de réflexions et de décisions, pas toutes définitives, après avoir posé la question à toutes mes amies déjà maman. Et toutes m’ont dit : « ne prends pas la mienne ». C’est dire si j’ai redoublé d’ardeur : la quête de la poussette parfaite fait beaucoup d’appelés, et peu d’élus…

 

Première précision : le monde des poussettes se divise entre les premiers âge et les deuxième âge (quand l’enfant tient assis, en gros). Je vais parler ici d’un bébé qui ne s’assied pas encore – mon fils n’a pas encore trois mois.

 

Deuxième précision : pour un bébé-qui-ne-tient-pas-encore-assis, la poussette n’est pas nécessaire : le portage peut suffire. (Après aussi d’ailleurs, selon le poids que les parents sont prêts à porter). Ce n’est pas l’option que j’ai prise, peut-être tout simplement parce que j’étais partie bille en tête dans l’idée qu’il me fallait une poussette. Rétrospectivement, je me dis que le 100% portage, ce n’est pas une mauvaise idée : moins cher, plus cocooning pour le bébé… Je reviendrai sur la question du portage par la suite, de toute façon.

 

Le choix de la poussette est très lié au mode de vie des parents. Dans notre cas : vie urbaine, 6 étages à affronter tous les jours sans ascenseur et sans local à poussette au rez-de-chaussée, et des trajets en voiture quand nous sommes en vacances à la campagne (avec une Ford Fiesta, donc pas le coffre le plus spacieux qui soit). Ce qui fait pas mal de critères à faire coïncider.

 

Du coup, et comme presque toujours finalement, mon critère n°1 a été le poids. Exit donc toutes les poussettes-char-d’assaut de 10, 12 kg, voire plus. Cela faisait du vide ! Voici les options que j’ai envisagées.

 

Nb : pour s’y retrouver dans ce qui suit, il est nécessaire de maîtriser un peu de vocabulaire. Donc : une poussette, c’est d’abord un châssis (la structure). Sur ce châssis, on peut adapter, selon les modèles, un hamac (le siège où le bébé s’assoit) et/ou une nacelle (sorte de petit lit où bébé est allongé ; cela donne un landau) et/ou un cosy (un siège auto conçu pour protéger bébé en cas d’accident de la route, mais pas pour y dormir). Une grande question métaphysique qui revient souvent est : est-ce que le cosy suffit ? Après trois mois de pratique avec mon fils, je peux dire clairement que, s’il lui arrive d’y faire des roupillons, il n’y dort pas. Le cosy ne fait pas lit d’appoint ; d’ailleurs il faut en sortir bébé toutes les heures et demi pour éviter qu’il ne se fasse mal au dos. Encore une fois, c’est conçu pour la sécurité en voiture. Donc, selon l’usage que l’on fait de sa poussette, la nacelle peut être utile. Dans mon cas j’en voulais une : pour aller passer l’après-midi chez ma mère (en bus ou en métro), la nacelle pouvait me servir de lit d’appoint. Pour aller passer l’après-midi chez ma belle-mère, en voiture, il fallait le cosy (et bébé dormait dans mes bras si besoin, pour ne pas avoir trop de matos à transporter).

 

1. Une MacLaren avec un cosy fixé dessus.

C’est certainement une très bonne solution. Elle est de plus très maligne, car les MacLaren sont des poussettes deuxième âge : elles servent donc de châssis quand bébé est trop petit pour s’y asseoir, avant de prendre un service normal.

Inconvénient : sauf erreur de ma part, on ne peut pas y fixer de nacelle. C’est l’une des raisons qui fait que je n’ai pas approfondi cette piste. De plus, une vendeuse m’avait dit que la fixation du cosy c’était un peu du bricolage parce qu’en théorie ce n’était pas fait pour. A-t-elle dit cela pour me vendre un produit plus cher ? Peut-être ! Dernier contre-argument : une poussette premier âge, c’est toujours un peu char d’assaut quand même. Cela a du mauvais (le poids), et du bon : une copine m’avait dit, et je confirme à l’usage, qu’avoir une poussette un peu costaude, cela pouvait être rassurant quand on voit des trottinettes, des cyclistes, voire des piétons, foncer comme des dingues sur les trottoirs.

 

2. La yoyo de Babyzen.

Très très légère, très très compacte, j’ai cru un moment que c’était la poussette parfaite, et j’étais prête à y mettre le prix. Jusqu’à ce que je constate un défaut, rédhibitoire pour moi : on ne peut pas mettre le bébé face au pousseur. Or, avec un tout petit, cela me semble indispensable : je pense que mon fils nous aurait fait quelques crises de larmes s’il n’avait pas pu contrôler en permanence que nous ne nous étions pas évaporés. Avis aux concepteurs de la yoyo : les mecs, il faut faire quelque chose !!

 

3. La Bee + de Bugaboo.

(Sachant que la Bee normale n’est plus commercialisée). C’est la Rolls des poussettes, et c’est vrai qu’elle a des arguments : très légère, vraiment très maniable, très facile à plier etc… Elle n’a que deux défauts : d’une l’assise est très basse. En ville bébé est pile à la bonne hauteur pour recevoir les gaz d’échappement en pleine poire. Super. De deux, elle est chère. C’est néanmoins celle que j’aurais achetée si je n’avais pas trouvé…

 

4. La Evo de Graco.

Quasi aussi légère que la Bee, elle fait à peu près 6,5kg. Elle est très maniable (un peu moins que la Bee, mais reste très agréable à manœuvrer), très facile à plier et déplier. Les éléments se clipsent dessus sans problème. Nous l’avons prise en formule trio, c’est-à-dire avec hamac (pas encore testé donc, rapport à l’âge de mon fils), cosy et nacelle. En promotion, elle nous a coûté 329 euros (et était à 379 euros hors promo, si je me souviens bien).

Avantages : elle a un guidon, donc peut se conduire d’une seule main ; le panier est grand, on peut s’y débarrasser de plein de trucs ; le rapport qualité/prix me paraît très bon.

Inconvénients : la nacelle fonctionne comme lit d’appoint, mais pas comme vrai lit pour la nuit (ce qui est le cas d’autres nacelles) ; dans le coffre de la Fiesta, le châssis prend une place certaine. On met le sac de plage et le sac à langer avec, mais on ne mettrait pas une valise.

Je suis très contente de ma poussette et, contrairement à mes copines consultées, je la recommanderais sans problème à quelqu’un qui aurait les mêmes besoins que moi.

 

Reste que, à porter sur six étages, c’est quand même du sport. Je ne peux pas m’en servir quand je suis seule du coup. Habituellement mon mari descend/monte bébé dans le cosy, et moi le châssis ; cela se fait, mais pas 40 fois pas jours. En temps et en heure, nous passerons donc sans doute à une poussette deuxième âge.

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