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"Une vie à elle"
24 juillet 2015

Plat du jour

 

Certains lecteurs se souviendront peut-être que j’avais annoncé mon intention de me mettre à cuisiner des purées maison pour mon fils pendant les vacances. Le genre de bonne résolution que l’on prend en se disant que plus tard, on aura le temps. Avec l’arrivée des vacances s’approchait l’heure de vérité. Sauf que : bébé est un amour, qui a voulu simplifier la vie de sa mère, et lui éviter tout risque de parjure. Bébé je t’aime.

 

Depuis en gros Noël, jusqu’à en gros Pâques, faire manger mon fils était un jeu d’enfant. Il ouvrait la bouche le plus possible pour avaler ses cuillérées ; en cinq minutes c’était plié. Les auxiliaires à la crèche me disaient qu’elles alternaient le plaisir de le faire manger tellement il était facile et ravi. Et puis petit à petit, les repas sont devenus plus compliqués. Il se mettait à refuser la nourriture, il fallait de plus en plus ruser pour le faire manger. J’ai trouvé une solution provisoire en lui donnant un pot vide et une cuillère pour lui, qu’il pouvait utiliser pour mimer le fait de manger. Cela le distrayait et me permettait de le nourrir pendant ce temps. (J'ai appris en parlant avec les auxilaires du groupe des "moyens" de la crèche que cette technique, éprouvée, s'appelle "la double cuillère"). En parallèle, Neo Papa avait trouvé une technique consistant à lui donner de l’eau au verre et un morceau de pain, ce qui lui permettait aussi d’avoir plus d’indépendance pendant le repas. Désigner le verre pour qu’on lui donne et mordiller son croûton l’a aussi distrait quelques temps. Et puis s’est devenu insuffisant.

 

Le révélation est venue le 8 juillet dernier, un soir où je sortais pour ma première « soirée filles » depuis la naissance. J’avais conseillé à mon mari de faire goûter à bébé quelques penne, pour voir s’il aimerait. Un sms m’avertie en cours de soirée qu’il en avait mangé 18. Vous avez bien lu : 18 ! Je ne saurais pas vous dire à quel point j’étais fière de mon fils : non seulement il voulait abandonner les purées, mais en plus, son premier festin, c’était des pâtes.

LA PASTA !!!!

Maman ritale était aux anges…

 

Après cet épisode, nous avons eu une période mixte, où bébé mangeait d’abord (s’il le voulait bien…) un peu de purée, puis des bouts de notre repas. Le temps passant, il devenait évident qu’il n’avait plus d’yeux que pour nos assiettes. C’est ainsi qu’il a fait ses délices de morceaux de dorade piqués chez maman, de courgette, de melon, … Tout ce qu’il boudait sous forme de purée. Les compotes ont trouvé grâce à ses yeux plus longtemps mais sont en train de tomber en désuétude. Aujourd’hui par exemple, il n’a avalé que des aliments provenant de nos assiettes. Cela nous demande de penser un tout petit peu nos repas en fonction de lui, pour être sûrs qu’il puisse y trouver son compte. La fois où, au restaurant, nous avons pris l’un une pizza, l’autre un tartare, il a eu droit à son menu enfant steak haché et pâtes au beurre, et il en a mangé une bonne moitié.

 

Mais sa grande passion reste les penne, qu’il dévore littéralement des yeux, et qui lui font pousser des couinements quand il trouve que je ne les lui donne pas assez vite (alors que je l’empêche juste d’en avaler trois d’un coup). Mon émotion reste inchangée quand je le vois aussi envoûté par LA PASTA. Figlio mio. (Air de mandoline en musique d’ambiance).

 

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Commentaires
C
Eheh, très marrant cette histoire de pâtes :)) Eh bien voilà, il est entré de plain pied dans la Diversification menée par l'enfant, il peut vous remercier d'avoir des parents si observateurs et attentifs à ses besoins :)<br /> <br /> Chez Nina, nous étions assez vite passés des penne aux torti (je ne sais plus le nom exact, celles en tire-bouchon), parce qu'elle avalait tout rond les penne, sans les mâcher !<br /> <br /> Pour Baptiste, nous sommes en plein dans la période "pain / eau / fausse cuillère" car nous avons beau lui donner quelques morceaux mous (abricot, betteraves, etc.) il est certain que pour le moment, les purées sont encore ce qui le rassasient le plus !
"Une vie à elle"
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